LA PAGE WALLONNE DU DIMANCHE
Jacques Desmet vient de publier un nouveau texte sur FB que nous avons trouvé sympa et vous le livrons. Profitez de cette journée endimanchée pour tenter de le traduire.
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Jacques Desmet vient de publier un nouveau texte sur FB que nous avons trouvé sympa et vous le livrons. Profitez de cette journée endimanchée pour tenter de le traduire.
"Graines de Vie" est une coopérative agricole à finalité sociale qui réunit maraîchage, boulangerie, élevage, arboriculture, restauration, transformation, formation…
La coopérative expérimente une formule de microferme. Adossée à la Ferme de la Patte d’Oie qui gère les grandes cultures (céréales…), elle développe ses activités sous forme d’ateliers : maraîchage, boulangerie, élevage, arboriculture, transformation,...
Le potager de Graines de Vie existe depuis 10 ans. Il s’étend sur 80 ares où sont cultivés de mi-janvier à mi-décembre une grande variété de plantes potagères, petits fruits et arbres fruitiers.
"Nous sommes très attentifs à la qualité gustative des légumes ainsi nous sélectionnons des variétés anciennes et rustiques auprès de semenciers bio travaillant en biodynamie (essentiellement Bingenheimer). Nous cultivons sur des planches permanentes ce qui nous permet d’améliorer continuellement la vie du sol par des techniques inspirées de la permaculture¹. Une partie du potager est cultivée en traction animale (chevaux de traits) avec le porte-outil Bucher".
Le potager fourni à présent environ 120 paniers par semaine distribués dans des groupes d’achats situés aux alentours de Nethen (GAS²) ainsi qu’à Bruxelles (GASAP³). Il fourni également l’épicerie du village.
Historiquement, c’est le premier atelier de Graines de Vie, démarré avec la collaboration de citoyens (Grez en Transition) pour la mise en place du réseau de vente (Groupement d’Achats Solidaires).
Le potager accueille de nombreux visiteurs : des stagiaires du Crabe, de l’UCL, des bénévoles – formation à l’agriculture bio et tous les promeneurs qui viennent profiter de ce bel endroit.
¹ L’architecture du potager a été conçue sur base d’un design organique (mandala) incluant des planches de culture permanentes et des buttes où sont implantés des plantes vivaces et des arbres fruitiers. Nous veillons de manière générale à favoriser la vie du sol et la biodiversité : fertilisation à base de compost, couverture du sol (paillages et engrais verts), cultures associées, faible mécanisation, plantation d’arbres fruitiers et de fleurs, présence d’un hôtel à insectes et de ruches.
² GAS : Groupe d’Achat Solidaire
³ GASAP : Groupe d’Achat Solidaire de l’agriculture Paysanne
On vous l'a déjà rappelé à plusieurs reprises les Fêtes de Wallonie de Beauvechain vont revivre cette année et mettre les arts de la commune en évidence. On imagine mal ces festivités sans musique !
À l'horizon 2024, les provinces wallonnes devront assumer jusqu'à 60 % de la part communale du financement des Zones de secours. Pour relever le challenge, le Brabant wallon devra, lui aussi, se réinventer.
Apparue dans la Déclaration de politique régionale (DPR) du Gouvernement wallon 2019-2024, la reprise du financement des Zones de secours par les provinces vise à soulager les finances communales. Prévu de longue date, ce transfert des budgets communaux vers les budgets provinciaux a connu un coup d'accélérateur en 2020, motivé par la nécessité d'aider les communes, dont les finances sont durement impactées par la crise sanitaire. Son déroulement a été détaillé par le Ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne, dans sa circulaire du 17 juillet 2020.
Ainsi, le transfert sera graduel et augmentera de 10 % par an, pour atteindre dans chaque province la reprise de 60 % de la charge de financement des zones de secours dévolue jusqu'alors aux communes. Pour le Brabant wallon, cela représentera un surcoût d'environ dix millions d'euros en 2024, et plus de 30 millions pour la période 2020-2024. À cela s'ajoute l'obligation pour les provinces, en vigueur depuis plusieurs années déjà, de reverser aux communes ou aux Zones de secours l'équivalent de 10 % de leur dotation au fonds des provinces.
La Zone de secours du Brabant wallon, qui couvre l'ensemble de son territoire, comporte cinq casernes de pompiers à Braine-l'Alleud, Jodoigne, Nivelles, Tubize et Wavre, abritant pas moins de 180 pompiers professionnels et 200 volontaires. Elle comprend aussi sept points de départ pour les ambulances d'urgence et cinq pour les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMUR). Les bureaux de la Zone de secours sont logés au siège de la Province à Wavre. Celle-ci abrite également le Centre de formation du BW, dont une part importante des activités est consacrée à former les membres des services d'incendie et de secours.
Si la DPR prévoyait au départ que les provinces reprendraient 100 % du financement des Zones de secours à partir de 2024, cette ambition a été revue à la baisse : l'étude des dépenses annuelles des provinces a révélé qu'il était impossible pour elles de survivre en assumant la totalité du financement. C'est pourquoi celui-ci a été ramené à 60 %. Malgré cela, le défi reste de taille, y compris pour le Brabant wallon, qui devra identifier quelles économies pourront être réalisées sans mettre en péril les dynamiques existantes.
Le BW est donc à l'aube d'une refonte en profondeur de ses activités et de ses services. Une tâche considérable dont l'aboutissement comporte encore des inconnues mais qui sera menée avec courage et transparence. Avec en point de mire son objectif de toujours : servir au mieux les intérêts des citoyens du Brabant wallon.
(texte et photo BW)
Le jeudi 29 avril prochain dès 14h30, à l'Espace Corlier, Aurélie Salenbien animera un atelier culinaire pour les enfants à partir de 6 ans et pour les adultes jusqu'à 99 ans
INSCRIPTIONS http://resolveuid/fddb9376242146548b16164128a22ae9