BW-EST INFOS
-
LES "BRISCARDS" EN VISITE A TOURINNES-LA-GROSSE
Un moment de découverte et de transmissionrécemment, les Briscards (nos infatigables bâtisseurs de scène) et les Couturières des Fêtes de la Saint-Martin ont eu le privilège de visiter l’église Saint-Martin à Tourinnes-la-Grosse, guidés par Mathieu Bertrand de la Maison de la Mémoire et de la Citoyenneté.Un grand merci à lui pour cette visite passionnante, riche d’anecdotes, d’Histoire et d’architecture.Objectif : mieux comprendre ce lieu emblématique que nos équipes transforment chaque année avec passion et créativité pour les représentations de novembre. Un édifice chargé d’émotions, qui devient, le temps des Fêtes, le cœur battant du spectacle vivant.Les coulisses se mettent en place… et la magie commence déjà à opérer ! -
LES P'TITS BIKERS A GASTUCHE
L’école VTT des Blancs Gilets vous convie à la 1ʳᵉ édition de la course de draisienne ou de VTT dans le cadre des fêtes à Gastuche 2025.
Rendez-vous le samedi 5 juillet à 11 heures sur l'esplanade de la place du moulin de Loucsart située dans le domaine des Vallées Gastuche pour une fin de matinée placée sous le signe du sport et du plaisir
ATTENTION : Une inscription est indispensable pour participer à cet événement. L'inscription est validée dès réception du formulaire. Récompenses à tous les participants !
Infos pratiques :
Événement 100% GRATUIT
Inscription obligatoire : https://docs.google.com/.../1e1OEtYj61xXSMM8vdfUlNr7.../edit -
LES FÊTES DE GASTUCHE
FÊTES DE GASTUCHE 2025 se tiendront ces 4, 5 et 6 juillet 202Viens fêter l'été avec nous à Gastuche ! Un week-end rempli d'ambiance, de musique, d'animations et de bonne humeur t'attend !Au programme :Vendredi 4 juilletSpectacle de stand-up par Drôle de Mouv à 20h30Ouverture des portes dès 19h
Billeterie: https://www.droledemouv.be/spectacles/p/drole-de-fete-040725Samedi 5 juilletOuverture du bar à 11h- 11h Les P'tits bikers à Gastuche (Course de draisienne) (https://fb.me/e/byMpm0NXZ)
- 16h Initiation Zumba
- 18h Concert Daniel Johnson
- 20h Quiz musical avec G-Move (Inscriptions préalable obligatoire sur www.fetesdegastuche.be)
- 23h Soirée dansanteDimanche 6 juilletOuverture du bar à 9h- 8h à 16h Brocante (Réservation de l'emplacement préalable obligatoire sur www.fetesdegastuche.be)
- 10h30 Visite guidée de Gastuche (https://fb.me/e/5vRLnUpVK)
- 11h30 Fanfare de Nethen
- 13h30 Initiation Country Line Dance- Animations pour enfants -
KERMESSE D'AUTRE-EGLISE
-
LES VERTUS DE LA MOUTARDE
Il existe deux variétés de moutarde, parmi lesquelles figure la moutarde blanche (Sinapis alba) et la moutarde noire (Brassica nigra). Outre leurs vertus culinaires, on leur reconnaît depuis l'Antiquité des vertus thérapeutiques.Cuisine : Au Moyen Âge, la moutarde possède une place privilégiée en tant que condiment. A la campagne, elle est fabriquée dans chaque demeure. En ville, les enfants, munis de pots vont l'acheter chez les marchands de sauces qui la confectionnent.Très vite, elle est appréciée des princes, particulièrement des ducs de Bourgogne et la ville de Dijon s'enorgueillit de la fabriquer. Au XIVe siècle, en Avignon, la charge de Grand Moutardier du Pape est créée, à côté de celle de Vinaigrier. Le Pape Jean XXII, qui vit à la cour d'Avignon et qui aime recevoir les souverains de façon à les éblouir des fastes de sa cour, conçoit pour son neveu la charge de Grand Moutardier du Pape. En fait, il ne sait pas quoi faire de son encombrant neveu et invente cette fonction pour l'occuper, par ironie. Elle devient par la suite prestigieuse.Santé : La moutarde noire est le constituant de base des sinapismes que l'on achète en pharmacie et qui sont efficaces contre la toux.Ce sont des espèces de cataplasmes très fins, à base de farine de moutarde. Il faut les passer sous l'eau chaude pour activer les principes mais il faut surtout faire attention à ce que la température soit inférieure à 40° sinon ils provoquent des brûlures assez graves.Macer Floridus avait remarqué : « Elle est d'une nature si chaude qu'elle brûle la peau. » Il ne faut pas non plus dépasser 48 heures d'utilisation. On fait de moins en moins appel de nos jours à ce genre de cataplasme et c'est regrettable.Au Moyen Âge, ce cataplasme était appliqué, non sur la poitrine mais sur le sexe de l'homme et était considéré comme un aphrodisiaque.Livre d'heures à l'usage des Cerruti (fin XVe siècle). Bibliothèque de Vienne.'(Source entre Médiéval et Renaissance) -
JUILLET EST LA
Résonnez busines et trompettes ! C'est le mois de juillet !
Trompette
La trompette est déjà connue dans l'Egypte ancienne. A la fin du Xlle s., les termes trompe tromper, trompette apparaissent en même temps que les instruments en terre s'allongent et se dotent d'une embouchure conique : une cuvette. Au même moment, les instruments métalliques, qui avaient disparu de l'iconographie et des textes de l'époque romaine, réapparaissent sans doute issus du nafir arabo- musulman. Ils sont souvent situés dans des contextes d'annonce ou de combat !
Les termes les plus fréquemment utilisés sont busine, buisine, boisine... dont on ne peut certifier l'étymologie. Le terme trompette désignant d'abord l'instrumentiste, n'est appliqué à l'instrument que tardivement.Pendant tout le XlVe s, la fonction d'annonce et de signal, particulièrement des cadres militaires, se confirme. En fin de siècle, une distinction s'opère en trompette de guerre utilisée pour la transmission des ordres et la trompette ménestrel, instrument aux plus larges possibilités pouvant s'intégrer à des ensembles ménétriers (cérémonies et festivités). Cette dernière adopte, à une date indéterminée un système coulissant, élargissant ses possibilités et annonçant la sacqueboute du XVIe s., l'ancêtre du trombone.Conception : Le son est obtenu par la vibration de l'air avec les lèvres. Le tube de métal ne comporte ni trou ni piston.
Certains vestiges nous permettent de bien connaître la trompette médiévale. L'instrument du XIVe siècle retrouvé dans la Tamise et conservé au Museum of London est assez long (1m54). Il est composé de quatre parties emboitées, chaque tube est roulé dans une vingtaine de feuilles d'un alliage à base de cuivre. Certains modèles de prestige peuvent être ouvrés de fin or et argent et même entièrement réalisés en argent. L'embouchure en cuvette, intégrée au premier tube, est assez grossière et limite les possibilités d'utilisation à un rôle de signal.A la fin du XIVe siècle, la trompette de guerre, désignée comme telle par les archives de la Cour de Bourgogne, tire un grand prestige de sa notoriété étincelante. De nouvelles techniques de fabrication, de nouveaux alliages et l'emploi d'une embouchure rapportée permettent de produire des sonneries nettes et brillantes. L'instrument prend parfois une forme en S le rendant plus maniable, comme la trompette de Guitbert, datée de 1442, trouvée intacte avec son embouchure au fond d'un puits.(Texte : Les instruments de musique au Moyen Âge, Xavier Terrasa - Instrumentarium de Chartres).Illustration : busines et trompettes jouant pour l'arrivée d'Hélène de Troie, Entre 1457 et 1461 - Jean de Courcy (1360-1431), auteur ; Maître de l’Echevinage, enlumineur - BnF, Manuscrits, français 2685 fol. 98. -
LA FLEUR DE LYS
Pendant près de sept siècles, les fleurs de lys ont été l'emblème de la France et de ses rois. Elles apparaissent au XIIIe siècle, au « temps des cathédrales », et entretiennent des liens étroits avec la spiritualité de la lumière promue par l'abbé Suger.Mais, comme souvent, cette signification religieuse recouvre peut-être des sens plus anciens. Au fil des siècles, les fleurs de lys accompagnent le renforcement de la monarchie française et de l'État qu'elle construit. Elles deviennent ainsi une figure majeure de la symbolique du pouvoir dans ses différentes facettes.Symbole royal ? Symbole français ? La question suscite des débats passionnants au XIXe siècle quand la démocratie remplace la royauté. Notamment dans les blasons des villes - souvent très anciens - où elles sont bien difficiles à remplacer. Comment mieux comprendre cet emblème sorti de la nuit des temps et omniprésent dans notre histoire et sur nos monuments.1- Fleurs de lys ?
La fleur de lys est en général considérée comme une représentation stylisée du lys ou plus probablement de l'iris des marais. L'une et l'autre fleur, en raison de leurs formes généreuses et élégantes, de leurs couleurs chatoyantes et subtiles, ont certainement très tôt accroché le regard et suscité l'admiration.Les fleurs de lys héraldiques sont-elles vraiment des fleurs de lys ? La question peut se poser. De longue date, de nombreux auteurs y ont plutôt vu des iris et, en l'occurrence, l'iris des marais {Iris pseudacorus), très présent en France, qui arbore un magnifique jaune d'or.En effet, si la corolle évasée du lys a quelques similitudes avec les deux éléments latéraux de la fleur de lys des blasons, la plante lys est dépourvue de ces pétales centraux qui se rejoignent, si caractéristiques du dessin héraldique. L'iris, en revanche, présente à la fois des pétales dressés au centre de la fleur et un entourage de pétales retombant sur les côtés. Notre fleur de lys héraldique est donc plus proche de l'iris. Pourquoi l'iris se serait-il transformé en lys ? Comme souvent dans la culture ancienne, par une sorte de jeu de mots.L'appellation originelle aurait été "fleurs de Louis", par référence au nom emblématique des Capétiens : Clovis/Lovis/Louis. Par la suite, la proximité phonique entre Louis et lys et la majesté et la pureté associées aux lys (et à la Vierge Marie, auquel le royaume capétien s'était dédié), auraient fait des fleurs de Louis des fleurs de lys.La fleur de lys avant la fleur de lys - l'aigrette Trifide
L'archéologie nous fournit des exemples très anciens de motifs décoratifs proches de ce qui deviendra notre fleur de lys. Pour bien marquer leur antériorité et parce que leurs significations peuvent alors être fort diverses, on les désigne d'abord sous l'appellation d'« aigrette trifide ». C'est un motif avec un élément central effilé dirigé vers le haut et entouré de deux éléments symétriques avec des formes élancées. Le mot vient de la similitude avec la touffe de plumes qui orne la tête de certains oiseaux. Quand le dessin s'arrondit, on le dénomme « fleuron ». Une pré-fleur de lys en quelque sorte.On peut distinguer des aigrettes trifides sur les diadèmes de plusieurs empereurs romains comme en témoignent leur monnaie frappée ; l'aigrette trifide y apparaît néanmoins associée à la dignité impériale.Elle est aussi souvent présente dans l'iconographie d'empereurs byzantins comme Anasthase 1er (493-518). Sur la plupart des monnaies de Héraclius 1er (610-641) à Michel 1er Rhangabé (811-813), toutes les couronnes affichent un élément central qui est certainement, à l'origine, une croix, mais qui prend l'apparence d'une aigrette trifide. La base s'élargit pour s'enraciner dans la couronne, les trois autres branches ont des formes arrondies. Placée sur la couronne ou le diadème au niveau du milieu du front, elle peut être lue comme une marque d'élection divine.De tels signes existent probablement de puis la plus haute antiquité. En Italie du Nord, l'art lombard des VIIe et VIIIe siècles présente de nombreux exemples de fleurons, notamment aux extrémités des branches de croix « enjolivées ».Le Louvre conserve une petite statue équestre de Charlemagne ou de son petit-fils, Charles II le Chauve, le souverain portant une couronne avec quatre fleurons qui ressemblent de plus en plus à des fleurs de lys. Le diadème surmonté d'une aigrette trifide, celui-ci sera très représenté dans la dynastie carolingienne. Celle-ci représenterait la croix, même enjolivée, en raison du contexte religieux. Il s'agit de proclamer le dogme catholique de la Sainte Trinité face à d'autres courants chrétiens qui le rejettent, comme les Ariens, encore très présents en Europe. Les trois branches de l'aigrette trifide affichaient la foi trinitaire de Charlemagne, par exemple et de ses successeurs.Michel Pastoureau lie l'avènement de la fleur de lys à un épisode tragique qui ébranle la bien fragile dynastie capétienne. Le fils aîné de Louis VI, le prometteur Philippe, jeune roi dans les usages du temps, meurt dans un accident infamant le 13 octobre 1131. Son cheval heurte un cochon. Il désarçonne son cavalier dont la tête tombe sur une pierre. Pour l'homme médiéval, le jeune prince a été tué par un cochon, bête impure par excellence, animal pervers et presque diabolique. Dans une société si attentive aux signes, en voilà un de bien mauvais augure. On va donc tirer de son monastère le deuxième fils du roi, Louis, qui devient Louis VII, « le Pieux », à la mort de son père en 1137. Les premières années du règne de Louis sont assombries par une série d'échecs. Ainsi, la deuxième croisade, organisée pour porter secours aux États chrétiens de Palestine et prêchée par Bernard de Clairvaux, tourne à la catastrophe. À son retour en 1149, le roi et ses conseillers se pensent sincèrement oubliés de Dieu.Quoi de plus naturel alors que de se tourner vers la Vierge pour solliciter sa protection et intercéder en faveur du roi et du royaume auprès de son glorieux fils. Le roi se place alors sous le signe de la Vierge : le lys christique et marial. Ce sera dorénavant le principal emblème des Capétiens. Il deviendra omniprésent dans la symbolique royale de Philippe Auguste et de ses successeurs. Par extension, pendant près de sept siècles, il sera aussi l'emblème de la France. -
EXPO-CONFERENCE A LA MAISON DE LA MEMOIRE DE BEAUVECHAIN
Découvrez l’archéologie préventive en Brabant wallon lors d’une conférence passionnante avec Véronique Moulaert, archéologue à l'AWaP (Agence wallonne du patrimoine). Explorez les mécanismes de cette discipline qui révèle le patrimoine enfoui au fil des travaux contemporains. Quels trésors ont été exhumés récemment ? Plongez au cœur des couches du passé, entre science, législation et soif d’apprendre.Le