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QUAND UN PORC CAUSE LA MORT DU ROI

Nous sommes en 1131, en ville, le porc n’est pas élevé dans des soues ou des bâtiments en dur, mais dans des jardins, des arrière-cours, des terrains vagues ou des ruelles ; il n’obéit à aucun porcher. De fait, il est souvent vagabond et joue un rôle d’éboueur. Il se nourrit de déchets et d’ordures, ceux des maisons, des boutiques, des foires et des marchés, mais aussi ceux des cimetières.
Au début du XIIIe siècle, le roi Philippe Auguste dut faire entourer le Cimetière des Innocents à Paris d’un mur suffisamment haut pour empêcher les porcs d’aller y déterrer les cadavres. D’où des abus, des querelles et des accidents. Nombreux sont à partir du XIIIe siècle les procès qui mettent en scène des porcs ayant visité une boutique, dévasté un jardin, pillé une réserve ou un charroi, blessé (voire dévoré) des enfants.
La divagation des porcs occasionne en effet de nombreux accidents, certains lourds de conséquences, à l’image de celui qui, à Paris, au mois d’octobre 1131 causa la mort du jeune roi Philippe.
Un porc affolé se jeta au pied de sa monture qui se cabra, le fit tomber et l'écrasa lourdement. Transporté dans une maison voisine, Philippe mourut peu après de ses blessures. Il semble que cet accident soit à l’origine de l’interdiction de la divagation des porcs dans les rues de Paris.
La mort dégradante du jeune roi Philippe, à l'âge de 15 ans, fut longtemps porté par toute la dynastie comme une "souillure".
Et deux siècles plus tard, le 29 novembre 1314, ce fut un autre roi, Philippe IV le bel, qui périt, à la suite d'un accident de chasse où il fut renversé par un porc/sanglier. Décidément !
(source FB)

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