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  • HABITANTS DU BW CONNAISSEZ-VOUS "BELLA TERRA"?

    Vous habitez  le Brabant Wallon et souhaitez soutenir la transition écologique et humaine de notre région ?
    Découvrez Bella Terra, un ensemble de projets citoyens dédiés à ces transitions, combinant un magasin bio, une micro ferme et des projets sociaux innovants… et bientôt, de nouvelles halles dédiées à la relocalisation à Genappe !
    Intéréssé(e)? Rejoignez-nous dans nos projets et contribuez à :
    -  Produire une alimentation locale: nous soutenons les producteurs locaux et distribuons des paniers bio remplis de délices locaux.
    - Favoriser la biodiversité : en plantant plus de 1000 arbres fruitiers et 5000 saules têtards, nous créons un écosystème durable et préservons la nature qui nous entoure.
    -  Promouvoir un mode de vie éthique : notre magasin bio, Bioooh, privilégie des produits éthiques, locaux et biologiques pour que vous puissiez faire des choix conscients.
    -  Contribuer à des projets sociaux : nous soutenons la réinsertion professionnelle et l'aide à l'enfance, car chaque personne mérite une chance équitable.
    - Vous souhaitez nous soutenir financièrement? Votre prêt est non seulement remboursé intégralement avec intérêts dans les 4 ans, mais il est également déductible fiscalement grâce à un dispositif de la Région Wallonne.
    Participez à la transition écologique de notre région et aidons ensemble à créer un monde meilleur!
    Infos : magasin.bioooh@gmail.com

  • TROPHEE "INCIDENCES" EN BRABANT WALLON

     Ouverture des inscriptions pour les Trophées Incidences 2024 ! Ce concours récompense les initiatives éco-innovantes qui contribuent au développement durable. 
     Qui peut concourir ?
    Les indépendants, les entreprises, les agriculteurs, les associations, les porteurs de projets et des acteurs du secteur éducatif.
     Déposez votre dossier d'inscription avant le 28 janvier 2024 pour avoir la chance de décrocher l'un des prix sur Iwww.tropheesincidences.be

  • COWORKING A L'ECLUSE

    Travailler au calme à Beauvechain!
    Situé à l’étage de la Maison de village de L’Ecluse, l’espace de coworking est destiné à accueillir les travailleurs dans un environnement sobre et adapté.
    Le local est accessible gratuitement sur réservation au 010/86.83.07 ou par mail à l’adresse sallescommunales@beauvechain.be.
    L'Espace de coworking de Beauvechain se situe à la Maison de Village de L’Ecluse Rue de Gaët, 25 1320 L’Ecluse

  • AUX " ECURIES AU GRE DU RUISSEAU" A GREZ-DOICEAU

    L''asbl, Les écuries au gré du ruisseau, centre de thérapies avec médiation par l'animal, cherche activement une personne pour reprendre la gestion de la moitié de nos activités, soit la partie équestre avec les chevaux de propriétaires. 
    Mais, en attendant de trouver cette perle très rare, nous aurons besoin d'aide dans les soins pour les chevaux, les chèvres, les poules et pour ce faire nous cherchons donc:
    -  un max de bénévoles motivés pour travailler ( principalement sur les matinées mais nous acceptions chaque profile sur chaque jour et sur chaque heure) = pour toute l'année et ce même après reprise d'une partie de la gestion
    -  une personne qui serait rémunérée pour 12 heures par semaine ( attention, ce job là a une durée déterminée car pourrait prendre fin ou avoir un temps réduit dès qu'une personne prendrait la gestion des chevaux de propriétaires)
    Profile :
    - avoir une très bonne santé et condition physique car il s'agirait de nettoyer des boxes ( physique et lourd) 3 heures de suite
    - être dispo pour travailler les lundis, mardis, mercredis et samedis de 9h30 à 12h30.
    - avoir une assurance responsabilité civile en ordre
    - la connaissance des chevaux est un vrai +
    - idéalement sous statut indépendant complémentaire

  • BEAUVECHAIN REJOINT CITTASLOW

    Sur base d’un dossier remis au Cittaslow International fondé à Orvieto en Italie en 1999, la Commune de Beauvechain, première en Brabant wallon, a rejoint les 290 Communes internationales membres répartis dans 33 pays. Elle intègre aux côtés des 8 autres Communes belges le réseau national Cittaslow Belgium créé en 2017 à l’initiative de la Commune de Silly : Chaudfontaine, Damme, Enghien, Estinnes, Jurbise, Lens, Maaseik et Silly.

     

    Dans la continuité du Slow Food prônant la production et l’économie locale, celles-ci s’engagent à promouvoir un rythme de vie plus lent et à développer de manière durable les critères d’excellence Cittaslow répartis en 7 domaines autour d’une charte rassemblant les paramètres de la qualité de vie : énergie et environnement ; infrastructures ; qualité urbaine, agriculture, tourisme et artisanat ; accueil, sensibilisation et formation ; cohésion sociale ; partenariats.

     

    La philosophie Cittaslow tend à valoriser la réalité des communes et de leurs territoires sous toutes ses formes, culturelle, sociale et économique, les échanges de bonnes pratiques et favoriser les actions de citoyenneté active dans les communautés locales en lien avec les générations futures.

     

    Infos : www.cittaslow.be

  • AU PROFIT DE "LA VIE LA" A PIETREBAIS

  • AU PROFIT DE "LA VIE LA" A PIETREBAIS

  • QUAND ON VENDAIT LES PEAUX DE LAPIN

    Le vendeur de peaux de lapins
    Au XXe siècle, un produit qui n’était récolté que par le chineur et ne se jetait jamais était les peaux de lapin, qui possédaient de la valeur. Les restaurateurs, les cuisinières et les petites ménagères les mettaient soigneusement de côté pour les vendre directement au chiffonnier chineur. Mais si le ramassage des peaux de lapin existait alors déjà, celles-ci étant employées pour en faire des fourrures, ce commerce ne devint vraiment important que le jour où la peau de lapin servit à fabriquer les chapeaux de feutre.
    C’est sous le règne de Charles VI qu’apparaissent les premiers chapeaux de feutre. On commença par les fabriquer avec des peaux d’agneaux, puis on employa les peaux de castor. Les chapeliers purent passer de la peau d’agneau à la peau de castor sans grande difficulté, mais pour faire un pas en avant dans la voie du progrès et pour passer du castor au lapin ils durent lutter pendant longtemps et livrer de nombreuses batailles.
    C’est, qu’en effet, au XVIIe siècle les corporations d’arts et métiers avaient chacune des privilèges dont elles étaient jalouse des et des règlements qui, sous prétexte de favoriser l’industrie et le commerce, pouvaient les ruiner, l’histoire des chapeaux et les nombreux procès soutenus par la corporation des chapeliers nous en fournissant des exemples bien frappants.
    Le castor coûtant fort cher, les chapeliers eurent l’idée de fabriquer des chapeaux dans lesquels il entrait une partie de castor et une partie d’étoffe à poil. Ces nouveaux chapeaux auxquels on donna le nom de demi-castors, avaient l’avantage de coûter moins cher ; aussi eurent-ils un très grand succès dans le public. Malheureusement, ils faisaient concurrence à la peau de castor, qui était un produit des colonies et, de plus, le mélange des diverses étoffes était considéré par la corporation comme une falsification ; aussi les demi-castors furent proscrits en 1664, et on imposa pour peine aux fabricants, une amende de 200 livres et la confiscation de la marchandise.
    « Les demi-castors n’en furent pas moins goûtés, explique Levasseur dans son Histoire des classes ouvrières en France, et les marchands continuèrent à en vendre. La loi s’irrita et institua des peines monstrueusement disproportionnées au délit : ce fut d’abord la privation de la maîtrise, puis la privation de la maîtrise avec une amende de 2000 livres, et la prison en cas de récidive ; enfin, une amende de 2000 livres, dont la moitié était donnée au dénonciateur. On aurait puni moins sévèrement un grand crime. Et pourtant la loi échoua. Elle eut beau marquer d’un sceau particulier les anciens demi-castors et fixer des délais pour l’emploi des étoffes de ce genre, fabriquées avant les ordonnances, on continua toujours à en faire de nouvelles et, au XVIIIe siècle, l’Etat fut obligé de tolérer la vente des demi-castors. »
    En 1760, un chapelier de Paris, nommé Leprevost, a l’idée de fabriquer des chapeaux mêlés de soie et beaucoup plus brillants que les chapeaux de laine pure. C’était un progrès sans doute ; mais comme de tels progrès n’étaient pas tolérés à cette époque, le malheureux Leprevost, malgré les avantages que lui donnait sa charge de chapelier du roi, ne put lutter contre ses confrères qui, au nom des statuts de la corporation, font irruption dans sa boutique et, dans une seule visite, saisissent 49 chapeaux comme pièces à conviction et en foulent aux pieds 3171.
    Au siècle suivant, la peau de lapin détrôna la peau de castor et donna lieu à une grande industrie qui, malgré la concurrence étrangère, était encore, au milieu du XXe siècle, une industrie prospère. Au XIXe siècle, le fabricant de chapeaux ramassait lui-même, ou faisait ramasser dans sa localité, les quantités de peaux de lapin qu’il pouvait trouver, et les transformait en chapeaux à l’aide de machines primitives. Ce n’est que le jour où la couperie de poils, se détachant de la fabrication des chapeaux, devint une industrie distincte et indépendante, que le ramassage des peaux s’organisa véritablement.
    Dès les premières années de ce siècle, les Allemands et les Anglais, nos devanciers, établissaient des couperies de poils. La France, gênée par son système de protection et de prohibition, s’était privée elle-même des bénéfices que ces nations réalisaient avec cette industrie. Ce n’est que vers la fin de 1847 que furent enlevés les droits de prohibition d’abord, et de protection ensuite ; c’est de cette époque que date l’optimisation du ramassage qui, par la suite, se développa à pas de géants. Paris, qui était le centre des couperies de poils, envoyait des agents dans toutes les directions pour engager les brocanteurs, les chiffonniers, les ramasseurs de vieux verres et autres industriels à récolter les peaux de lapin et de lièvre qu’on laissait perdre pour la plupart.
    Les auxiliaires les plus énergiques de ce commerce nouveau se recrutaient parmi les Auvergnats qui dominèrent dès lors dans le commerce des peaux. Grâce à cette organisation, le ramassage des peaux de lapin s’établit bientôt dans la France entière. En 1847, les couperies de poils de Paris travaillaient deux millions et demi de peaux. Les couperies de province consommaient une quantité à peu près égale.
    Le pelharot était un colporteur (chiffonnier) qui collectait dans la campagne les chiffons, tissus, peaux de lapins ; la plume, le duvet, les cheveux, etc. les « déchets », le tout premier recycleur. Il s'agissait d'un métier itinérant et difficile.
    (source internet)