ON FÊTE SAINT ELOI CE JOUR
Ce 1er décembre, nous fêtons Saint Éloi.
BONNE FÊTE A CEUX QUI LE FÊTENT !
Qui était Éloi?
Éloi est né à Chaptelat près de Limoges, en Limousin, vers 588, de parents portant des noms gallo-romains ; son père s'appelait Eucher et sa mère Terrigie. On ne sait que peu de choses sur cette famille qui possédait sans doute quelques biens près de Limoges et était chrétienne.
Il fut placé par son père, en apprentissage à Limoges auprès d'Abbon, orfèvre réputé, qui fabriquait de la monnaie.
Selon Saint Ouen, au cours de son apprentissage, il assistait fréquemment aux offices de l'église, où il écoutait avec une grande avidité tout ce qu'on disait des divines écritures.
Éloi entra ensuite au service de Bobbon. Il reçut une demande de fabrication d'un trône en or et en pierre précieuse pour le roi Clotaire II.
Celui-ci, lui fournit l'or nécessaire pour le fabriquer. Éloi, avec la quantité restante, put en fabriquer un deuxième.
De ce fait, ayant reçu toute la confiance du roi Clotaire II, celui-ci voulut qu'Éloi prête serment, par la pose de ses mains, sur de saintes reliques.
Éloi, redoutant Dieu, refusa.
Devant l'insistance du roi, Éloi pleura pour son offense envers Clotaire II, et redouta sept fois plus de porter la main sur de saintes reliques...
L’orfèvre Éloi devint contrôleur des mines et métaux, maître des monnaies, puis grand argentier du royaume de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon en 641.
Il fonda des monastères à Solignac (en 631 ou 632) et à Paris (en 631).
Après son élection comme évêque de Noyon, saint Éloi a passé vingt ans à convertir la population druidique des Flandres et des Pays-Bas au christianisme.
Saint Éloi est généralement considéré comme le saint patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, et plus précisément des orfèvres, joailliers, graveurs, forgerons, mécaniciens, chaudronniers, horlogers, mineurs, taillandiers, batteurs d'or, doreurs, tisseurs d'or, monnayeurs, serruriers, cloutiers, fourbisseurs, armuriers, balanciers, épingliers, aiguilliers, tireurs de fils de fer, ferblantiers, fondeurs, lampistes, loueurs de voiture, voituriers, cochers, vétérinaires, selliers, bourreliers, maréchaux-ferrant, charrons, carrossiers, charretiers, éperonniers, maquignons, fermiers, laboureurs, valets de ferme, panetiers, vanniers, bouteillers, mais également du matériel et des militaires logisticiens.
Texte du doyenné de Thuin)