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Connaissez-vous Fernand-Maximilien SIMONART?

Beauvechain : Fernand-Maximilien SIMONART

 

Mathématicien, professeur à L’Université catholique de Louvain né à Beauvechain le 22 janvier 1888 et décédé à Louvain le 3 juin 1966.  Auteur de divers ouvrages relatifs à ses cours et notamment : Leçons d’algèbre supérieure, cours de géométrie infinitésimale (1938) et diverses nouvelles éditions de cours d’analyse infinitésimale de Charles-Jean de la Vallée Poussin.

En parcourant "Une brève histoire des mathématiques à L'Université Catholique de Louvain" due à J. Mawhin, on relève plusieurs informations intéressantes sur ce mathématicien beauvechainois.

C'est en 1920 que Fernand Simonart, élève de La Vallée Poussin fut nommé chargé de cours et professeur 2 ans plus tard. Il en tirera l'ouvrage "Leçons d'algèbre supérieure" qui verra cinq éditions entre 1922 et 1955. La dernière en collaboration avec Robert F. Ballieu. Simonart enseignera également certains cours de géométrie, la géométrie différentielle en particulier, et les compléments d'analyse. En 1935, il reprit le cours de calcul différentiel et intégral de La Vallée Poussin et il collabora aux dernières éditions du célèbre cours d'analyse infinitésimale de son maître. Il rédigera encore les "leçons sur la représentation conforme" de G. Julia suivies à Paris et publiera aussi en collaboration avec son élève, Félix Alardin des "Eléments de mathématiques supérieures". Ses recherches qui portent principalement sur la géométrie différentielle, lui vaudront d'être élu à l'Académie Royale de Belgique. Dans ses souvenirs, Pierre de Béthune affirme que Simonart était aussi vif et enthousiaste qu'Alliaume était calme et posé..., il évoquait un percheron gris pommelé, piaffant". Un autre témoin, Albert Bruylants, affirme que "quoique son exposition soit rapide, elle est claire; si tous ses auditeurs ne sont pas enthousiasmés - il s'en faut beaucoup - les meilleurs cependant ont appris de lui le goût non seulement de les appliquer, mais de les cultiver" C'est Félix Simonart, lauréat en 1942 du Prix empain qui reprit sa succession. 

P.Q.

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