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STAGE DE BASKET A ORP-JAUCHE
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LA PREMIERE FEMME QUI FIT LE TOUR DU MONDE .... DEGUISEE EN HOMME
« Qui vous dit que je suis un homme ? »Le 27 juillet 1740 naît à La Comelle, en Bourgogne, Jeanne Barret.Ses parents sont loin de s’en douter mais elle sera, rien de moins, que la première femme à faire le tour du monde … déguisée en homme !C’est en 1766 que la Marine royale de Louis XV organise le premier tour du monde en bateau sous le commandement du comte de Bougainville.A cette époque, la présence féminine sur les navires est rigoureusement interdite par la couronne, qui rappelle :« Par ordre du Roi, la présence de toute femme sur un bateau de Sa Majesté est interdite, sauf pour une courte visite ; un mois de suspension sera requis contre l’officier qui contreviendrait à cet ordre et quinze jours de fer pour un membre de l’équipage qui, lui-même, n’y souscrirait point. »Elle parvient néanmoins à monter à bord à l’aide du botaniste et médecin Philibert Commerson qui l’enregistre comme étant son « assistant ».La requête de Philibert Commerson est validée par la couronne en décembre 1766 et les deux « hommes » embarquent dans « l’Etoile » le 1er février 1767 au port de Rochefort.La flotte française longue les côtes espagnoles puis africaines avant de traverser l’Atlantique sud jusqu’à Montevideo (aujourd’hui en Uruguay) pour une première escale.Les navires poursuivent leur route vers le Pacifique après avoir franchi le Cap Horn.C’est en avril 1768, alors que les Français font escale à Tahiti, que la supercherie est découverte : les Tahitiens affirment que Barret n’est pas un homme.Cette première rencontre avec une femme européenne conduit à une bousculade parmi les Tahitiens, Jeanne est alors renvoyée sur l’Etoile pour éviter tout débordement.Le secret de Jeanne Barret aura néanmoins pu être conservé au sein de l’équipage français pendant près de quatorze mois.Après avoir longé les côtes indonésiennes, l’expédition française fait relâche sur l’Isle de France (aujourd’hui Maurice).Jeanne Barret y ouvre à Port-Louis un cabaret puis se marie le 17 mai 1774 avec Jean Dubernat, un officier de marine originaire du Périgord.Le couple rentre en France en 1775, permettant à Jeanne de réaliser le premier tour du monde féminin à bateau.Elle est reçue en 1776 par Louis XVI qui, pour service rendu à la couronne, lui attribue une pension.Elle meurt en 1807 dans le village natal de son mari : Saint-Aulaye-de-Breuilh. Sa sépulture est toujours accessible au public dans le cimetière du village.Illustration : Jeanne Barret en costume de marin (1817). Source : Wikimédia.Pour aller plus loin : Monique Pariseau, « Jeanne Barret : première femme ayant accompli, au XVIIIe siècle, le tour du monde déguisée en homme », Saint-Sauveur, Marcel Broquet, 2010.284 ans jour pour jour, 27 juillet 1740.(Source FB) -
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LES MOULINS DE BEAUVECHAIN
Les moulins de Beauvechain
Les rivières sont des chemins qui marchent et qui portent où l’on veut aller…
Pascal
La commune de Beauvechain est le fruit de la fusion de 5 communes que sont outre Beauvechain, Hamme-Mille, L’Ecluse, Nodebais et Tourinnes-la-Grosse.
Excepté l’Ecluse, les quatre autres localités sont rattachées à la vallée de la Néthen, véritable épine dorsale qui les lie et les relie entre elles depuis toujours.
Non navigable, la Néthen a toujours rythmé les labeurs des hommes et des femmes de chez nous.
La Néthen prend sa source sur le plateau de la Grande Bruyère, là où est installée la plaine du 1er wing de Beauvechain. Elle se dirige alors vers le hameau des Trois Burettes où elle tourne vers l’Ouest, direction qu’elle suivra durant toute son incursion dans le « grand » Beauvechain. Au début de la vallée, fut tracé le chemin des Burettes appelé ensuite « Broux » toponyme qui en dit long sur l’abondance des résurgences, pisselets, fontaines et mares qui se répartissaient tout au long de ces courts méandres, enjambés par de nombreux petits ponts qu’un voûtement fera disparaitre en 1987.
Souvent elle fut le témoin privilégié d’affrontements de toutes sortes. Elle se faufile donc sous le Pont d’Arcole avant d’entamer une grande boucle autour de la colline. A Tourinnes-la-Grosse elle était accueillie au premier moulin de son trajet, le Moulin de Robertmont dont la roue tournait au gré du courant. La rue du Moulin à Eau rappelle encore ce trajet des paysans portant leur grain au meunier de Robertmont. Elle se dirigeait alors vers la Franche-Comté pour y aider la fabrication de la bière. Contournant alors la colline où se perche la « grosse tour » Saint-Martin, la Néthen quitte le village par le « Grand Moulin » ou « Moulin de Tourinnes » Après ce cap, le long de l’actuel tracé du « Grand Brou », elle accueille les eaux du Mille et du Nodebais. Les moniales de Valduc détournèrent son cours pour réaliser le très long bief qui devait alimenter l’importante chute de leur moulin et ainsi contribuer à installer le Faux Ry qui n’est jamais que la « vraie » Néthen. La roue mentionnée en 1431 devait exister avant cette date. Le dernier village arrosé par la Néthen est Hamme, où l’on retrouve le beau domaine de Valduc. A la sortie de la localité pour rejoindre le village qui porte son nom, la rivière va aider le Moulin de Litrange. Possession du seigneur de Bierbeek, ce dernier l’arrenta à Valduc au XVe siècle.
Comme nous avons suivi le cours de la Néthen, celle-ci nous a fait traverser le « grand » Bauvechain et permis de rencontrer ses moulins sur lesquels nous allons maintenant nous attarder plus en détails.
Le moulin de Robertmont ou moulin de Beauvechain
Comme nous l’avons vu précédemment, le premier moulin à eau alimenté par la Nethen est le moulin de Robertmont. On ne peut situer son érection, même Tarlier et Wauters rapportent qu’on l’appelait jadis de eluit et il formait avec 22 bonniers de terres et un arrière-fief, un fief qui fut relevé de l’évêque de Liège, le samedi après le dimanche Misericordia, en 1315 par Jean de Bechimont, de Beauvechain, qui en avait fait l’acquisition de Guillaume Dele Haye de Louvain. Après avoir cessé d’exister il fut rebâti un peu plus en aval et sous le nom de Moulin de Robertmont, par Jean-Charles Bauwens, greffier du village vers l’an 1731. En 1785, Simon Rouwar en fit le relief en la cour féodale de Liège. Après avoir appartenu à la famille De Busscher, il est devenu la propriété de M. Vande Look. L’usine est mise en mouvement par une roue hydraulique, à haute pression, de la force de 14 chevaux ; elle a deux couples de meules. La retenue d’eau est à l’altitude de 78 mètres 02.
Au début du XVIIème siècle, les habitants de Beauvechain se plaignaient de n’avoir pas de moulin « suffisant » ; ils étaient obligés de conduire leurs grains à un petit moulin situé à Tourinnes, nommé le Grand Moulin, et qui très souvent devait chômer : en été faute d’eau, en hiver, par suite des gelées ; ils devaient se rendre, soit à Louvain, soit ailleurs, à une distance de deux lieues. Pour obvier à ce grave inconvénient, l’évêque de Liège autorisa Charles Van Pulle, écuyer, à faire construire un moulin à vent, à la condition de payer par an 16 setiers de froment à la recette du domaine épiscopal, à Hougarde, ou le double, si le possesseur du Grand Moulin à Tourinnes se plaignait d’être lésé par la nouvelle usine (6 mars 1627). Le moulin à vent s’éleva au nord du village, dans la Schelhaye, à l’endroit que l’on appelle encore Campagne du Vieux Moulin à vent. L’établissement de ce genre qui existe actuellement, le moulin à vent de M. Lambert Houcourt, se trouve au sud du village, près du chemin de Wavre. Il existait déjà en 1800 et fut construit, selon la tradition, il y a environ 90 ans. Il a une roue motrice de la force de 9 chevaux et deux couples de meules.
Le moulin de Tourinne.
Le moulin à eau de Tourinne appartenait jadis au chapitre de l’église Saint Paul de Liège, de qui il était tenu à cens, moyennant 20 sous de Louvain par an. Le chevalier Gosuin de Huten ou Houtain en ayant fait abandon à l’évêque de Liège, en échange de 20 bonniers de terres situées à Beauvechain, il fut convenu que l’usine constituerait dorénavant un alleu appartenant à la cathédrale de Liège et que des 20 bonniers cédés à Gosuin, 6 seraient assujettis au paiement du cens dû auparavant par le moulin et que les 14 restants seraient tenus en fief au chapitre de Saint Paul (28 avril 1233). Il existait alors un autre moulin, dit de Beaumont, qui appartenait pour un quart à une dame nommée Aleyde ; celle-ci avec ses filles Ode et Agnès, vendit ce quart à un bourgeois de Liège, Henri de Beauvechain, qui à son tour le céda, moitié à l’abbaye d’Aulne, moitié à son fils Guillaume, en ne s’en réservant que l’usufruit ; plus tard Henri racheta les droits de son fils, pour 3 livres de Louvain, et les abandonna au monastère précité, en présence du maire et des échevins de Bauvechain (ce moulin est cependant indiqué comme se trouvant dans la paroisse de Tourinne). Le jeudi avant la Purification en 1246-1247, Henri déclara que sire Lambert, chevalier de Corbais n’aurait ni la garde (autodia) du moulin, ni aucun autre droit sur cette usine, et fit sceller par le chapitre de Saint-Paul l’acte par lequel il investissait les religieux d’Alne dans cette propriété.
Au XVIIe siècle, nous trouvons de nouveau deux moulins à Tourinne, le Grand et le Petit Moulin. Le premier, qui devait au prince-évêque de Liège une redevance annuelle de 16 setiers de froment, était considéré comme peu important, parce que souvent l’eau y gelait en hiver ou y manquait en été. Les héritiers de Gérard Meuleman étaient, depuis plusieurs années en retard de payer leur redevance, lorsque Jean Gaethoff, receveur de l’évêque d’Averboden acheta le moulin le 9 juillet 1639. Quelques années après, il le revendit à l’abbaye d’Averboden (16 février 1645), qui en était encore en possession en 1787. Le même Gaethoff céda également à un tiers le Petit Moulin le 10 décembre 1647.
Le seul moulin qui existe actuellement à Tourinne, celui de M. Crèvecoeur, est situé sur la Néthen, à 67 mètres 07 au-dessus du niveau de la mer. Il a une roue hydraulique à haute pression et deux couples de meules, et sert à moudre le grain et la drèche.
Près de l’église a existé un moulin à huile, qui appartenait à la famille Bauwens, en 1738 et 1743.
Le moulin de Hamme-sur-Nethen.
Il n’existe à Hamme d’autres établissements industriels que deux moulins à eau, qui ont chacun une roue et deux couples de meules et servent à moudre le grain. Le moulin de Litrange (ou Lieteringhen) existe depuis plus de 4 siècles. Il était tombé en ruines lorsque vers l’année 1193-1194, l’abbaye de Valduc le prit en arrentement de M. de Chièvres (Seigneur de Bierbeek), avec une prairie appelée die Pastoragie, et se chargea de le reconstruire, à la condition de payer un cens annuel de 50 florins du Rhin, outre 10 fl. Pour la prairie et de le restituer aux héritiers de M. de Chièvres, s’ils l’exigeaient, contre remboursement des sommes dépensées pour la reconstruction de l’usine. En 1507-1508, cette dernière produisait un revenu de 12 muids de seigle. Plus tard elle retourna aux seigneurs de Bierbeek, et Charles de Croÿ, duc d’Aerschot, prince de Chimai, fit construire en cet endroit une forge et un moulin pour travailler le fer. Comme ce seigneur ne pouvait se procurer du minerai en quantité suffisante, le gouvernement des Pays-Bas l’autorisa par octroi en date du 17 mars 1598, faire rechercher et extraire toutes les « mines de fer » qui existeraient aux alentours, dans un rayon de 5 à 6 lieues. En 1686, le moulin que l’on appelait alors le moulin de fer (den yseren molen) était loué 35 florins par an et on l’avait cédé aux Le Roy, seigneur de Bossut, par antichrèse, c’est-à-dire engage d’une hypothèque, les 16 bonniers de terres, de prairies et d’étangs qui en dépendaient. L’usine est située à 50 mètres 53 au-dessus du niveau de la mer.
Le moulin de Litrange, moulin de la forge ou moulin de fer est un moulin à maïs situé rue des Claimes à l’ouest de la chaussée de Louvain. Avant 1830, il était uniquement utilisé comme moulin à grains et il appartenait à François Stas, notaire à Louvain. Le 3 juin 1864, à l’héritage des enfants, il devient la propriété de François Stas. Au fil des années, le moulin va changer de propriétaire, le 26 août 1892 il est acquis par les époux De Bruyn-De Raes de Kessel Lo. En octobre 1919 (10-10) il est vendu à Jean-Baptiste Verbiest, fermier à Rillaer. Le 8 novembre 1954 c’est Léo-Victor De Troyer, meunier à Hamme-Mille qui en fait l’acquisition. Notons que le moulin a cessé toute activité en 1957. Sa large roue à eau, sous un auvent a été retirée vers 1990 et le bassin d’épargne a été comblé.
Le moulin de Valduc
Autre moulin relevé à Hamme-Mille, le moulin de Valduc, situé à 58m52 au-dessus du niveau de la mer, était signalé au siècle dernier comme manquant souvent d’eau en hiver ; il s’affermait, en 1787, 420 fl.11 sous ; il est resté l’une des dépendances de la villa de Valduc. En l’an VIII, lorsqu’il fut vendu comme bien national, il avait deux roues et deux couples de meules. A proximité de ce moulin, on trouvait jadis un moulin à huile (slachmolen) qui fut reconstruit par l’abbaye de Valduc en 1523-1524, et auquel on ajouta alors un moulin à foulon, dont la bâtisse coûta 93 florins 15 ½ sous, non compris la dépense pour la presse et les châssis (persse en de rame), qui ne furent établis que plus tard.
En 1574, le moulin à huile était singulièrement exploité. Le nommé Nicolas qui l’occupait recevait par jour 3 sous de l’abbaye et remettait à cette dernière tout ce qui lui était payé par des tiers pour battage d’huile, déduction faite de quelques frais, la communauté retirait de l’église 9 florins, 8 sous 1 blanc.
Notons que ce moulin se situe rue de Bierbeek, 3, au sud du château de Valduc. Des travaux importants ont été effectués pour modifier le cours de la rivière afin de faire tourner la roue du moulin « Le Faux Ry » situé sur le lit de la Néthen. Un bac a été creusé près de la rivière dérivée et a servi de réservoir d’eau pour que le moulin puisse continuer à travailler en cas de sècheresse. Sa construction initiale a commencé en 1431 et un moulin complet a été ajouté en 1524. L’architecte Laurent-Benoit Dewez a fait effectuer une restauration en 1774. Quelques années plus tard, en 1782 le moulin a été loué pour 420 florins et 11 sous. En l’an VIII de la République Française, il fut vendu comme bien national. En hiver, le moulin manquait souvent d’eau.
Le moulin fut exproprié sous la domination française et faisait alors partie des biens du château de Valduc.
Divers propriétaires se sont succédé mais nous n’en avons retrouvé que la liste de ceux d’après 1830.
Avant 1834, il était la propriété de Nicolas-Joseph Desgranges de Hamme-Mille à qui succéda en 1839 Pierre-Joseph-Henri Van der Schrick, avocat à Louvain. Le 9 septembre 1868 devant le notaire Van Overstraeten on enregistrait la division : Craninx-Van der Schrick Pierre-Jean-Etienne. A la mort de ce dernier en 1890, la veuve en hérita. Le 1er juillet 1897, devant le notaire Tallon on enregistre un don entre Craninx- Pierre-Jean-Etienne Van der Schrick veuve (pour usufruit) et Craninx-Gisler Joseph-Marie-Oscar-Ghislain-Etienne (nu propriétaire) de Bruxelles. L’usufruit Craninckx-Gisler Joseph-Marie-Oscar-Ghislain-Etienne prit fin le 23 novembre 1900 au décès de la veuve de Pierre Van den Schrick. Le 28 novembre 1913, le baron de Dieudonné-Craninx Oscar François Charles-Joseph en hérite. Le 4 mai 1919, devant le notaire Tallon, le bien est vendu à Albert-Edouard Janssen, directeur de la Banque Nationale de Belgique et ministre d’état de Bruxelles. En 1966 on enregistre le legs au comte Plater-Zyberk, la veuve, fille d’Edouard Janssen-remariée au comte Grocholski
En 2015, le propriétaire en est E. Janssen.
Notons aussi qu’en 1885, une partie du bâtiment du moulin était occupée par une maison. Une scierie a été ajoutée en 1900 qui en faisait un « moulin à farine et scierie à eau »
En 1956, le bâtiment fut aménagé en maison d’habitation. La note inférieure est toujours présente. Il est équipé de jantes en métal et de lames en bois abrités sous un auvent.
Le moulin « Le Doyen » ou moulin « Quets » à Nodebais
D’après Tarlier et Wauters, un relevé datant de l’année 1636 constate que plus de cent ans auparavant, il y avait eu à Nodebais un moulin, mais il était alors détruit et l’emplacement en était vague. A commencement de ce siècle, on en reconstruisit un autre, sur le mur duquel on lit cette inscription « SIMON JOSEPH-LE DOYEN-FIT LA FOLIE-EN 1802 »
Cette usine, où l’on triture le grain et le drèche, est mu par une roue hydraulique à haute pression et à deux couples de meules. Le radier de la retenue d’eau est à 67m51 au-dessus du niveau de la mer.
Le moulin se situe sur le Nodebais rue de l’Etang, 13 dans cette commune. Il fut érigé en briques en 1802 pour servir de moulin à farine. Il est aujourd’hui la propriété de M. Uytterhoeven. Alors qu’il était la propriété de Héléodore Vannes il était composé d’une roue à eau et deux couples de pierres. A côté de l’usine on trouvait une brasserie, activée par deux machines à vapeur, de force de dix chevaux.
Depuis son érection en 1802 il était la propriété de Simon Joseph fermier à Nodebais. Lors de la liquidation de l’héritage Vannes-Le Doyen le 1er mai 1858, il revient donc à Héléodore Vannes, agriculteur à Remouchamps. Le 12 décembre 1887, devant le notaire Streel il devient la propriété de Botson-Pépin Jules François Xavier, brasseur à Nodebais et Dewaet-Pépin Alfred Louis, industriel à Glimes. Ce dernier rachète le tout le 13 juillet 1889 et le 17 janvier 1924, il devient la propriété de la famille Quets en la personne de Léon Jean-Joseph et Joseph Eugène-Lambert, fermiers à Nodebais. Le 12 janvier 1926 il est acquis par la société en nom collectif « Quets frères et sœurs » de Nodebais. Le 11 février 1935 il redevient la propriété de Quets-Abeels Joseph Eugène, brasseur en la commune. Au décès de Joseph Quets, la veuve et les enfants de ce dernier en héritent le 24 mai 1985. Le décès de la veuve Abeels engendre un nouvel échange de propriété. Le 7 mai 1986, le notaire de Streel enregistre le contrat de vente à Uytterhoeven-Verhulst Albert-Eugène, sans profession connue de la localité. Comme on le remarquera, les derniers meuniers à exploiter cette « usine » sont les membres de la famille Quets, les propriétaires suivants ayant racheté le moulin pour en faire une habitation.
Le moulin à vent de Beauvechain ou Moulin Houcourt
Comme nous l’avons vu précédemment au début du XVIIème siècle, les habitants de Beauvechain se plaignaient de n’avoir pas de moulin » suffisant » ; ils étaient obligés de conduite leurs grains à un petit moulin situé à Tourinnes, nommé le Grand Moulin,et qui très souvent devait chômer pour les motifs récurrents que l’on sait. Pour obvier à ce grave inconvénient, le 6 mars 1627, l’évêque de Liège autorisa Charles Van Pulle, écuyer, à faire construire un moulin à vent, à la condition de payer par an 16 setiers de froment à la recette du domaine épiscopal à Hougarde, ou le double si le possesseur du Grand Moulin à Tourinnes se plaignait d’être lésé par la nouvelle usine. Le moulin à vent s’éleva au Nord du village, dans la Schelaye, à l’endroit que l’on appelle encore aujourd’hui Campagne du Vieux moulin à vent.
On situe mal les origines du moulin à vent de Beauvechain. Tarlier et Wauters le situeraient vers 1782 tandis que Joseph Schaeys vient avec un fait significatif de l’année 1775. D’après notre écrivain local donc, ce serait un membre de la famille Haccourt, Jean Jacques, établi au hameau dit des « Trois Burettes », né le 20 avril 1723 qui aurait avec son épouse Marie Pater emprunté 1200 florins en avril 1773 à Anne Françoise Vandenberghe de Houtem qui vivait à Tirlemont dans le but de construire un moulin. Il se dit encore que le même Haccourt aurait encore emprunté 11 années plus tard une « forte » somme d’argent à différents membres de cette même famille. En passant du vague à juin 1830, on apprend qu’à ce moment-là, le moulin est exploité par un fils de Jean-Joseph Haccourt, époux de Marie-Catherine Bastin, lui-même fils dudit Jean-Jacques Haccourt époux de Pater. C’est Jean-Lambert Haccourt, baptisé à Beauvechain le 26 août 1791, fils de Jean-Joseph, qui hérita du moulin à vent de Beauvechain en recueillant la succession de ses parents décédés entretemps à Beauvechain. On retiendra également que vers 1822 le père de Jean-Lambert avait acquis, à titre d’échange, du meunier Joseph Rowart, le moulin à eau de Robertmont dont nous avons parlé précédemment. Quelques mois avant son décès il aurait vendu, suivant acte du notaire Paul-Constant Libert de Longueville (5-1-1837), ce dernier au fermier Gérard De Busscher.
On apprend également que Jean-Lambert Haccourt, époux de Christine Vander Beuken a fait élever à proximité du moulin une petite habitation et une grange au croisement formé par le chemin de Wavre et la route reliant le hameau des Burettes à celui de La Bruyère. Alors que son fils s’apprêtait à unir sa destinée à celle d’Isabelle Devester qui avait vu le jour à Beauvechain le 1er mai 1815, Jean-Lambert vendit à celui-ci sa maison avec grange, écurie, étable, remises, fournil avec four, puits et dépendances ainsi que le moulin à vent, en bois, avec pierres tournantes et dormantes et tous les instruments, ustensiles et accessoires servant à le faire mouvoir et fonctionner (acte du notaire Gustave Streel du 7 novembre 1853.
En 1886, alors que la Belgique connaissait une crise agricole importante, Bernard-Edouard Haccourt céda le 7 juillet ses installations en vente publique au meunier Joseph Wuyts d’Aerschot ainsi qu’environ 25 ares 73 centiares de terrain. Le nouveau meunier avait à cette occasion, accepté devant le notaire Gaëtan Streel d’investir 3.800 francs. Il fit donc construire une habitation au pied de celui-ci à front de la chaussée de Wavre. Cet immeuble subsiste toujours aujourd’hui. Entretemps, le meunier qui n’a vraisemblablement jamais vécu à Beauvechain revendit toujours devant le notaire Gaëtan Streel la parcelle et ses constructions pour 7.000 francs à l’ancien propriétaire Hacccourt.
En 1893, un incendie détruisit le moulin en bois. L’année suivante, Haccourt décida de relever le moulin de ses cendres et de le reconstruire en briques cette fois. Si le collège communal tiquait pour cette nouvelle construction en briques, par une délibération du conseil communal du 28 mars 1894 il suggérait la construction du nouveau moulin à 28 mètres du bord de la voirie invoquant le motif que la bâtisse avait souvent suscité la frayeur des animaux de trait empruntant le chemin de Wavre. En date du 16 mai 1894, la députation permanente imposait quant à elle l’installation d’une clôture autour de la nouvelle construction. Celle-ci devrait être composée de bois de haie vive. C’est en 1896 que l’on enregistrait aux bureaux du cadastre la reconstruction du site, le moulin étant doté d’une calotte pivotante.
3 ans plus tard, le 24 février 1899, le sieur Haccourt auteur de la reconstruction du moulin vend celui-ci et ses dépendances directes pour la somme de 12.000 francs à Léopold Goffin et Marie-Lucie Houart, cabaretiers en la commune. L’année suivante, avec un boni de 1.000 francs, ils le revendirent à Louis Vanminsel, cultivateur à Hérent. Bien qu’y établi, il décida le 7 novembre 1904 de céder le bien à Georges Streel, notaire à Beauvechain. Trop occupé par son étude, le notaire Streel décidé de confier l’exploitation du moulin à Joseph Vansteenwegen de Mélin alors âgé de 57 ans et son épouse Antoinette Duchêne native de Beauvechain en avril 1850. C’est le premier conflit mondial qui semble avoir mis fin à l’exploitation meunière. Le 7 juillet 1929, les époux Georges Streel-Lucie Dandoy firent donation de l’ensemble à leur fils le notaire Gérard Streel. Au décès de celui-ci, son fils Guy de Streel en devint propriétaire, mais il en fit directement donation à son fils Gaëtan de Streel également notaire à Beauvechain. Durant plus de 20 ans, le moulin qui avait entretemps perdu ses ailes abrita les collections du musée agricole créé par la famille de Streel. Quant à l’habitation construite par Joseph Wuyts elle a longtemps accueilli les bureaux du Foyer Culturel de la Vallée de la Néthen dont Guy de Streel était le président.
Aujourd’hui, le moulin et ses dépendances n’abritent plus le musée agricole qui a disparu.
Notons que le moulin était équipé d’un moteur à pétrole et que ses pales ou ailes ont été enlevées vers 1906.
Sources : Tarlier et Wauters canton de Perwez
Molen’s Echo
Les sentiers de l’Histoire à Beauvechain (J. Schaeys
Patrimoine de la Belgique (Mardaa)
Articles et archives de Thierry Bertrand
Beauvechain au fil du temps Marc Deconinck
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LES VACANCES AU BOIS DES RÊVES
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LE MARCJHE DU CRABE CHERCHE EXPOSANTS
Artisans, associations et entrepreneurs de l’Est BW ! Vous connaissiez déjà le fameux marché hebdomadaire du vendredi, organisé par l’association le Crabe à Jodoigne. De même que vous vous êtes déjà arrêté à La Fabrique pour une bière, une glace artisanale, une partie d’échecs ou encore un concert en terrasse. Enfin, vous êtes bien au courant des actions du GAL visant à visibiliser les acteurs économiques et associatifs locaux !
Dès le mois de juillet 2024, ces 3 acteurs s’associent pour proposer un rendez-vous récurrent unique où la convivialité rimera avec la mise en lumière d’un patrimoine local riche !
Ce marché est une occasion unique de découvrir et de soutenir des savoir-faire locaux. En plus de promouvoir une alimentation saine et locale avec les produits du Crabe, nous souhaitons offrir une plateforme aux artisans, associations et entrepreneurs locaux pour présenter leur travail et leurs produits.Rejoignez-nous !
Quand ? Tous les vendredis* de 15h à 18h. Installation des exposants à partir de 14h
Où ? À la Fabrique Chaussée de Charleroi 58 – Jodoigne
Quoi ? Un marché diversifié dans une ambiance festive suivi de concerts et autres animations
Pratique ?
– Les emplacements sont mis à disposition gratuitement des exposants
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– Parking à disposition
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– Le matériel d’exposition (tonnelle, table, nappes, chaises..) est à fournir par les exposants
– Restauration et bar sur place jusqu’au soir (payant) : par La FabriqueQui peut participer ?
- Les artisans de bouche** Miel, conserves, biscuits…
- Les artisans manuels Décoration, habillement, objets du quotidien, bijoux…
- Associations Enfance, loisirs, nature…
- Entrepreneur Animation, formation, conseil, location, bien-être…
Les organisateurs porteront une attention particulière à la sélection des exposants. La sélection se fera sur base de critères prédéfinis que sont : la commune de provenance, le caractère durable, local et inclusif de la démarche (et de manière générale, l’adhésion avec les valeurs portées par les organisateurs), l’accessibilité financière des produits et services proposés et la diversité des activités.
Pourquoi Participer ?
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Appel aux artisans, associations et entrepreneurs
Nous sommes à la recherche d’artisans passionnés, d’associations et d’entrepreneurs qui souhaiteraient tenir un stand lors de ce marché hebdomadaire.
Comment s’inscrire ? Pour participer, veuillez remplir le formulaire en cliquant sur le bouton ci-dessous :
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Nous avons hâte de vous accueillir et de découvrir vos talents.
*La participation systématique n’est pas requise, une fois votre inscription validée, vous serez invité à indiquer vos disponibilités sur les dates spécifiques.
**Le marché n’autorise pas les activités de restauration ou de bar. Pour les artisans de bouches, seules sont autorisées les petites dégustations de produits.
Les producteurs de produits frais (laitiers, boulangerie, viande,…) peuvent également postuler pour intégrer le projet de petite épicerie locale au sein de La Fabrique. + d’infos : contactez Justine du GAL – jdb@culturalite.be. Les fruits et légumes étant déjà proposés par le Crabe, nous ne recrutons pas de maraichers.
Pour toute question, contacter Louise Gilliot – lg@culturalite.be
À Propos de Nos Partenaires
La Fabrique : Brasserie et glacerie artisanale et locale, La Fabrique est renommée pour ses produits authentiques et savoureux, fabriqués avec passion et savoir-faire.
Le Crabe : Cette association se consacre à la formation au métier de maraîcher, promouvant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et contribuant au développement de compétences locales.
Le GAL : Association de développement rural dans les 7 communes de l’Est du Brabant-Wallon, cette structure mène notamment des projets en soutien à l’économie locale
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CHANTIER NATURE AU STAMPIA CE JEUDI
Ce jeudi 1er aout de 9h à 16h, le GAL met sur pied une journée de gestion pour ramasser le foin des prairies de fauche du Stampia à Jodoigne (chaussée de Charleroi 97A).
Le but est de ramasser et d’évacuer le produit de la fauche pour appauvrir le sol pour augmenter la biodiversité de ces belles prairies humides
Si vous êtes disponibles et intéressé de participer à ce chantier, même pour 1h, rejoignez-nous !
Si vous souhaitez un sandwich pour le midi, envoyez-moi un petit mail pour me prévenir de votre venue la veille au plus tard.
Si vous en avez, emmenez vos gants et/ou votre râteau (et/ou même votre fourche) avec vous. Si vous n’en avez pas, pas de problème, on a un stock à prêter.
Merci d’avance et au plaisir de ramasser en votre compagnie !
Hélène Aimont (GAL Culturalité) et Boris Viry (Baladins du Miroir)
Tel : 0032(0)10 24 17 19 – 0032(0)487 90 79 62
Mail : ha@culturalite.be