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En cette veille de fête nationale, Claude Snaps publie une lettre d'un auteur célèbre relative au wallon
Nous la reproduisons in-extenso
Chère Madame,
Vraiment, vous avez tort, vous avez tout à fait tort. Comment, vous m'avouez, que dis-je, vous vous vantez de gifler votre bambin chaque fois qu'il a l'audace, le vaurien, de parler wallon !
J'ai peine à croire surtout que vous êtes une vraie femme de chez nous.
Est-il donc si vilain que cela, je vous le demande, ce bon vieux langage du terroir ? Oui je sais il y a les " ti " qui sentent la crapule et les expressions fortes. Mais tout cela, ce n'est pas le " wallon".
Que de jolies choses vous y découvririez, si vous vous donniez la peine de l'apprendre autrement que par les apostrophes des " gamins de rue " ou les jurons des charretiers.
Ne trouvez-vous pas charmant, par exemple, d'appeler votre bébé " nozé poyon " ou même sans jamais traduire, " vèye gueûye" ! N'est-ce pas bien plus gentil, plus doux que vos éternels " chéri à sa maman ", " gros loulou ", que sais-je encore ?
Mais ce n'est pas tout cela et revenons-en à votre bambin que vous qualifiez de " mal élevé " parce que, au hasard des promenades, il a ajouté à son vocabulaire quelques mots wallons. De grâce, ne le giflez plus ainsi. Laissez-lui tranquillement apprendre ce rude dialecte qui cadre si bien avec votre caractère.
Vous craignez que le " wallon " déteigne et tache le " français " que sa petite cervelle contient déjà ! Cela n'est pas sûr du tout. Bien au contraire, notre gosse est à l'âge où l'on emmagasine tant de choses sans les mêler.
Croyez-moi, réservez vos corrections pour les mots triviaux et les expressions grossières mais laissez-le apprendre en paix l'émouvant langage des Defrecheux et des Vrindts.
Après tout, ce sera peut-être pour vous l'occasion de l'apprendre aussi.
Cette année la balade des ancêtres aura lui le dimanche 25 Août
Alors si vous êtes partants pour une Vème édition, n’hésitez pas à en parler autour de vous !
Nous vous réservons de magnifiques paysages et un bon moment de convivialité. Une petite restauration sera disponible à midi.
Programme de la journée : à partir de 8h15 check-in et petit déjeuner(take away) offert Lieu de départ: Garage Automobile Saey Rue Longue 16 • 1320 Beauvechain
Tous les bénéfices iront pour un projet humanitaire en RDC, encadré par l’ « ASBL Lukunga- Beauvechain-Ensemble ».
Rejoignez-nous à Beauvechain pour une après-midi ludique et conviviale ce mercredi 28 août de 14h à 17h à la Place Communale 5, 1320 Beauvechain (Vert Galant)
Venez profiter d'une variété de jeux de société pour toute la famille. C'est l'occasion parfaite de partager un moment agréable ensemble, de découvrir de nouveaux jeux et de rencontrer d'autres familles. Un goûter sera également offert pour ravir petits et grands.
L'événement est gratuit, mais les inscriptions sont obligatoires - Les places sont limitées !
Coordonnées pour l'inscription : : tprbrabantwallon@gmail.com, TPR Brabant Wallon, ou 0473/52.38.14
Nous avons hâte de vous y voir !
L'équipe du Plan de Cohésion Sociale de Beauvechain et le Relais Famille Monoparentale
-Le mot boycott trouve son origine dans l’Histoire de la lutte des classes. Un certain Charles Cunningham Boycott naît en 1832 en Angleterre. Après une brillante carrière militaire, il devient l’intendant d’un propriétaire terrien riche comme Crésus, et le bougre prend sa tâche un peu trop à cœur. Dur, oppressant, tyrannique: encore un qui confond allègrement les notions de chef et de dirigeant… Trop, c’est trop. Les centaines de fermiers qui travaillent pour lui ne le supportent plus: ils se concertent, s’unissent et affrontent l’homme d’affaires en 1879. Leur revendication est simple, il souhaitent de meilleures conditions de travail et, surtout, l’abattement de fermage – ou pour parler plus clairement, veulent qu’on arrête de les prendre pour des vaches à lait.
Pour mener leur combat à bien, la technique qu’ils emploient est particulièrement efficace: point d’effusion de sang ou d’affrontement direct mais une mise en quarantaine en bonne et due forme: la Ligue de fermiers empêchent Charles Boycott de travailler en interceptant tous ses courriers et en court-circuitant toutes ses démarches. Assigné à résidence, un véritable blocus est installé autour de la demeure du tyran!
Tant et si bien que Boycott est obligé de céder… Les fermiers sont en liesse. Ils viennent de gagner leur combat. Youpi Tralala.
La démarche a fait si grand bruit que bientôt le terme « boycottage » fait son apparition dans le dictionnaire, d’abord en Angleterre en 1880 (soit seulement 1 an après le conflit social) puis en France un an plus tard. Et parce que boycottage ne sonne pas très bien à l’oreille, il se simplifie avec le temps en boycott, tout simplement. Quant à l’orgueilleux intendant, il meurt en 1897 sans jamais plus faire parler de lui.