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SOUFFLER LE CHAUD ET LE FROID

Souffler le chaud et le froid...
Souffler le chaud et le froid c’est dire tout et son contraire, changer alternativement d’avis et d’opinion.
Cette opinion apparaît pour la première fois dans l’une des fables d’Esope, un écrivain Grec du 7e siècle avant JC. Il s’agit de l’homme et du satyre. Un paysan rencontre un satyre à moitié mort de froid qu'il emmène dans sa maison pour le réchauffer. . Sur le seuil de sa porte, le satyre voit le paysan souffler dans ses mains. Il lui en demande la raison. – C’est pour les réchauffer, lui répond-il ». Puis, s’étant mis à table, le satyre voit le paysan souffler sur son potage. Il lui demande pourquoi il fait cela. « C’est pour le refroidir, réplique le Paysan. Alors le Satyre se lève de table. Et il sort promptement de la maison en proclamant : « Je ne veux point de commerce avec celui qui souffle de la même bouche le chaud et le froid ».
Le proverbe est illustré par Pieter Brueghel l'ancien, vers 1559, dans son tableau intitulé :Les proverbes de la Huque bleue ou le monde renversé. Il est ici pris au pied de la lettre : Une paysanne se promène avec un seau d'eau dans la main gauche et une pince à braises dans la main droite.
Dans la même veine d'esprit, un peu plus loin, deux femmes bavardent, l’une filant la quenouille avec un chien noir à ses côtés ; Le proverbe flamand « L’une enroule sur la quenouille ce que l’autre a filé », signifie commérage ou colportage de rumeurs
Le bavardage ou cancanage était un défaut majeur imputé aux femmes, depuis le Moyen Âge et même considéré comme un péché. Le diable s'y glissait toujours, Dans la deuxième 'illustration, un chien noir est couché entre les femmes : celui-ci pourrait renforcer l’idée d’une présence attentive ou complice dans cette scène de bavardage et même représenter le diable...
(source entre Médiéval et Renaissance)

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