ATELIER PHILO A HAMME-MILLE

A la Maison de la Laïcité, Avenue du Centenaire 20, 1320 Hamme-Mille, , Atelier Philo ce 14 mai à 14 heures.
L’autre, c’est à première vue tout ce qui n’est pas moi, c’est tout l’alentour, l’univers dans son entièreté. Il est l’astre que j’observe, le passant que je croise, l’herbe que je foule. Il est dans ce que j’admire ou que je déteste, dans ce que je caresse ou que je
combats. L’autre me colle à la peau, sans cesse, je le frôle, je le heurte, je le renifle, je l’entends, je l’ingère. Il est partout, tout le temps, je ne m’en libère jamais, il me traverse, me corrompt, s’installe au point que mon corps lui-même m’en devienne
étranger.
C’est que l’autre et moi sommes inextricablement liés, nous habitons tous les deux le même monde, l’un et l’autre composés d’éléments similaires quand ils ne sont pas proprement identiques. C’est à ce titre que l’autre me concerne au moins autant que moi-même.
Pourtant souvent l’autre m’échappe, il se cache et se perd dans le réel autant que dans l’imaginaire (quand ce n’est pas dans l’évidence).
Il nous faudra bien une année pour le dénicher, quelquefois, çà et là, dans l’inattendu d’une discussion. C’est alors que nous tâcherons de le comprendre un peu mieux, en
espérant trouver le Moi dans ce qu’il n’est pas.
Dans l’étrange, dans l’insolite mais aussi dans le trivial ou le familier, nous le chercherons : en septembre, dans l’univers ; en octobre, dans la nature ; en novembre, dans l’animal ; en décembre, dans l’étranger ; en janvier, dans l’autre genre ; en février, dans l’autre classe ; en mars, dans l’autre foi ; en avril, dans mon corps ; en mai, dans mon esprit ; en juin dans l’invisible pour finir par nous demander en juillet, ce qui demeure quand il a disparu.
combats. L’autre me colle à la peau, sans cesse, je le frôle, je le heurte, je le renifle, je l’entends, je l’ingère. Il est partout, tout le temps, je ne m’en libère jamais, il me traverse, me corrompt, s’installe au point que mon corps lui-même m’en devienne
étranger.
C’est que l’autre et moi sommes inextricablement liés, nous habitons tous les deux le même monde, l’un et l’autre composés d’éléments similaires quand ils ne sont pas proprement identiques. C’est à ce titre que l’autre me concerne au moins autant que moi-même.
Pourtant souvent l’autre m’échappe, il se cache et se perd dans le réel autant que dans l’imaginaire (quand ce n’est pas dans l’évidence).
Il nous faudra bien une année pour le dénicher, quelquefois, çà et là, dans l’inattendu d’une discussion. C’est alors que nous tâcherons de le comprendre un peu mieux, en
espérant trouver le Moi dans ce qu’il n’est pas.
Dans l’étrange, dans l’insolite mais aussi dans le trivial ou le familier, nous le chercherons : en septembre, dans l’univers ; en octobre, dans la nature ; en novembre, dans l’animal ; en décembre, dans l’étranger ; en janvier, dans l’autre genre ; en février, dans l’autre classe ; en mars, dans l’autre foi ; en avril, dans mon corps ; en mai, dans mon esprit ; en juin dans l’invisible pour finir par nous demander en juillet, ce qui demeure quand il a disparu.
En collaboration avec Pôle Philo