Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • LA CREATION DU SABLIER DU TEMPS

    L'invention du Temps
    Une courte histoire du Temps qui coule à travers un Sablier de Verre
    Il n’est pas certain où et quand est apparu le premier sablier, ce prédécesseur de l’horloge mécanique. Fort probablement il est utilisé pour la première fois en Europe au VIIIe siècle et pourrait avoir été fabriqué par Luitprand, un moine de la cathédrale de Chartres, en France.
    Selon L'Institut Américain de New York le sablier de verre a été inventé à Alexandrie environ 150 BC, utilisant l’huile et naturellement très peu transparent.
    Ce qui est certain est qu'au début du XIVe siècle, le sablier était couramment utilisé en Italie. Il semble avoir été largement utilisé dans toute l'Europe occidentale du XVe siècle, tout d’abord dans la navigation.
    Comment est construit un sablier ?
    « À l'origine il était constitué de deux bulbes ou ampoules de verre placées l'une sur l'autre et reliées par un tuyau fin ou par un diaphragme, l'ensemble étant scellé avec de la cire à cacheter. Les progrès du soufflage du verre ont permis par la suite de les réaliser d'une seule pièce.
    Les sabliers, contrairement à ce que pourrait laisser entendre leur nom, ne contiennent pas un sable ordinaire, mais un mélange de poudre de marbre calciné, de coquilles d'œufs et de plomb ou de zinc. »
    Dans l’iconographie le sablier est non seulement l’instrument pour mesurer le temps, mais il prend aussi une signification symbolique voire allégorique, associant le passage du temps et la durée limitée de la vie sur terre.
    La carte de l’Hermite du tarot Visconti-Sforza - il semble évident que pour les Italiens du 15ème siècle, cette figure était considérée comme le Temps. On l'appelait "le temps", "le vieil homme", et "le bossu". Ici, c’est la plus ancienne représentation de l'Hermite, il tient un sablier, une représentation claire de la personnification du Temps.
    (source Entre médiéval et renaissance FB)
     
     

  • REPRISE DU CAFE-CONTES A BEAUVECHAIN

    Reprise du Café Contes!
    Partagez un moment convivial et littéraire avec la Maison du conte et de la littérature
    Bienvenue à tous ce jeudi 16 janvier de 14h à 16h à l'Boutroule d'Ame (rue Auguste Goemans, 20A à Hamme-Mille)
    Informations et inscriptions: Sylvie Degimbe - 010/86.83.24 - pcs@beauvechain.be

  • QUI SONT LES DAMES BLANCHES

    Les 12 jours qui relient Noël à l’Epiphanie (6 janvier) constituent un moment critique. Le monde des vivants et celui des morts demeurent perméables… brrr ….
    De nombreuses dames blanches apparaissent à cette période, notamment en Alsace.
    Mais qui sont ces dames blanches ?
    Elles sont de proches parentes des fées, descendantes des divinités germaniques, romaines… ou même héritières des druidesses celtes. Bref, elles sont très anciennes, mystérieuses et multiples ! La religion chrétienne a tenté de les supprimer, la science les a qualifiées de superstitions… mais des histoires et des rituels ont traversé le temps. Arrêtons-nous sur deux d’entre eux.
    Les dames apparaissant en hiver seraient des descendantes de Berchta – aussi appelée Perchta, Holda ou Frau Holle -. Dans la mythologie germanique, cette déesse de l’hiver et de la fertilité vient féconder la terre et transporter les enfants défunts dans l’autre monde.
    A la fin du Moyen Âge, les cortèges d’enfants en son honneur sont interdits… mais des processions sont encore décrites en Alsace jusqu’au 19e siècle. Et le Christkindel – autre figure de Berchta - dépose ses cadeaux jusqu’au 20e siècle en Alsace.
    Les réveillons de Noël et de la Saint-Sylvestre valoriseraient les forces de la nuit […] ils appartiennent au temps de la féérie ». Ainsi, tout au long du Moyen Âge, des repas sont prévus pour les fées, descendantes des Parques romaines. Boisson, victuailles et nappe blanche sont mis à leur disposition, tout particulièrement en fin d’année. Si l’ensemble est à leur goût et facilement accessible - grâce à une fenêtre ouverte et l’absence de couvercle -, elles promettent au foyer abondance et protection.
    Encore aujourd’hui, « la part du pauvre » et les offrandes laissées au "Christkindel" - ou à ses collègues – évoquent ces personnages et ces gestes ancestraux.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    (source entre médiéval et renaissance)