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  • LA SIGNIFICATION DU NOMBRE 72 EN ESOTERISME

    Signification ésotérique du chiffre 72
    Le nombre 72 est perçu comme sacré, puissant et mystérieux, chargé d’une vibration cosmique élevée. Il est souvent associé à la totalité, à l’équilibre entre forces contraires, au cycle, et à la manifestation divine dans la matière.
    En numérologie occulte, le 7 symbolise la spiritualité, la sagesse intérieure, tandis que le 2 évoque la dualité, la collaboration, l’intuition. Ensemble, ils forment le 9 (7+2), symbole de réalisation spirituelle, de transcendance, de fin de cycle et de réintégration dans l’Unité divine.
    Dans la Kabbale : le 72 et les Noms Divins
    Le cœur du symbolisme du 72 en Kabbale se trouve dans ce que l’on appelle le Shem haMephorash – qui signifie « le Nom explicite » ou « le Nom déployé ». Il s’agit d’une série de 72 Noms de Dieu, obtenus par un procédé cabalistique à partir de trois versets consécutifs de l’Exode (Exode 14:19-21), chacun composé de 72 lettres.
    Ces versets sont utilisés en permutation (boustrophédon) pour générer 72 combinaisons de 3 lettres hébraïques. Chaque combinaison est perçue comme un nom divin condensé, porteur d’une fréquence spirituelle unique, agissant comme clé vibratoire ou mot de pouvoir dans les pratiques mystiques.
    Ces 72 noms sont à la base de :
    la méditation kabbalistique (Kabbale pratique),
    des talismans,
    la magie angélique,
    et de la guérison spirituelle.
    Ils sont également utilisés pour comprendre les qualités divines à manifester sur terre, car chaque nom est associé à une vertu ou une puissance divine.
    Les 72 Anges de la Kabbale
    Chaque Nom divin est aussi relié à un ange ou intelligence céleste, formant ce que l’on appelle les 72 anges de la Kabbale. Ceux-ci sont considérés comme des facettes de la lumière divine, et servent d’intermédiaires entre l’humain et la divinité.
    Ces anges sont répartis selon :
    les 5 jours de la semaine (15 anges par jour),
    les décans du zodiaque (chaque ange gouverne 5° astrologiques),
    les dates de naissance (chaque personne a un ange gardien selon son jour de naissance, un ange du cœur, et un ange spirituel).
    Chaque ange a une mission précise : protection, guérison, sagesse, inspiration, force, amour, équilibre karmique, etc. Leur invocation suit des règles précises : mantras, prières, horaires planétaires, méditations, rituels.
    Les 72 Démons de la Goétie
    Le miroir sombre des 72 anges se trouve dans la tradition de la Goétie, branche de la magie rituelle occidentale issue des Clavicules de Salomon. Ce grimoire décrit 72 esprits (ou démons) que le roi Salomon aurait invoqués et contraints à entrer dans un vase d’airain scellé par des sceaux magiques.
    Ces esprits représentent :
    des forces inconscientes ou des aspects chaotiques de la psyché humaine,
    mais aussi des sources de connaissance cachée, de pouvoir ou d’action dans le monde matériel.
    Chaque démon possède :
    un nom (Baal, Paimon, Buer, Astaroth, etc.),
    une hiérarchie (duc, roi, marquis, président, etc.), des attributs (influences sur la santé, les arts, la guerre, la richesse, la science, etc.),
    et un sceau magique servant à son invocation.
    La tradition ésotérique moderne (notamment la Golden Dawn et l’Ordre Hermétique) reconnaît une symétrie entre les 72 anges et les 72 démons, comme deux faces d’un même archétype spirituel : l’un exprimant la lumière et l’ordre divin, l’autre l’ombre et les énergies non sublimées.
    En alchimie
    Le nombre 72 apparaît parfois dans certains textes alchimiques comme :
    le nombre des transformations dans le Grand Œuvre, le nombre de combinaisons symboliques entre les principes alchimiques (soufre, mercure, sel),
    une métaphore des purifications successives à travers les quatre éléments.
    Dans les traditions rosicruciennes et hermétiques, le 72 est vu comme un cycle de régénération spirituelle, permettant d’atteindre la Pierre Philosophale, c’est-à-dire la transmutation de l’âme.
    Interprétation spirituelle moderne
    Dans une vision holistique, le 72 symbolise :
    la multiplicité des forces divines opérant dans la création,
    la structure invisible derrière l’univers visible,
    l’équilibre entre forces célestes et souterraines,
    la réconciliation du bien et du mal à travers la conscience supérieure.
    Il appelle à une connaissance active, une maîtrise des forces intérieures, et une responsabilité spirituelle dans l’usage du pouvoir occulte.
    Le 72 dans les cultures et mythes du monde
    Égypte antique
    Dans le mythe d’Osiris, il est dit que 72 conspirateurs ont aidé Seth à assassiner Osiris, démembrant son corps en 14 morceaux.
    Interprétation : les 72 sont vus comme des forces chaotiques, représentant les aspects multiples du désordre cosmique opposé à l’ordre de Maât.
    Ce nombre marque la division, mais aussi la possibilité de recomposition (l'œuvre d'Isis).
    Grèce antique
    Dans les mystères pythagoriciens, le 72 est un nombre harmonique, lié aux proportions musicales (il divise bien les cycles harmoniques).
    Le 72 est aussi en lien indirect avec le dodécaèdre, qui a 12 faces pentagonales : 72° est l’angle intérieur d’un pentagone régulier. Or, le dodécaèdre symbolise l’univers dans la pensée pythagoricienne.
    Tradition chrétienne
    Dans certains manuscrits bibliques, Jésus envoie 72 disciples en mission (selon l’évangile de Luc 10:1). D’autres manuscrits disent 70, mais 72 est souvent retenu.
    Sens mystique : représentation de la diffusion de la parole divine dans les 72 nations de la tradition juive, c’est-à-dire toute l’humanité.
    Le Nom ineffable de Dieu (YHWH) est dit pouvoir être déployé en 72 facettes ou énergies dans certaines interprétations chrétiennes ésotériques (notamment dans la mystique chrétienne médiévale).
    Judaïsme antique (hors kabbale stricte)
    Selon le Talmud, il existait 72 anciens d’Israël choisis pour traduire la Torah en grec (la Septante, LXX).
    Cette traduction se fit par 72 sages en 72 jours, dans 72 lieux séparés, et les textes furent identiques — miracle soulignant l’unité divine de la révélation.
    Islam et traditions soufies
    Dans le hadith, il est dit que la communauté musulmane se divisera en 72 sectes, mais qu’une seule suivra le droit chemin.
    Interprétation mystique : les 72 représentent la diversité des voies humaines, dont une seule est intérieurement alignée avec le divin.
    En soufisme, certains zikr (prières répétitives) utilisent 72 noms, syllabes ou respirations comme outil de purification spirituelle.
    Hindouisme
    Le nombre 72 n’est pas central, mais il est lié :
    À certaines divisions subtiles du corps énergétique (ex. : 72 000 nadis, ou canaux d’énergie).
    À des cycles lunaires et astrologiques (dans certains calendriers védiques).
    Il est aussi relié à des cycles kalachakra dans certaines écoles tantriques tibétaines.
    Taoïsme et Chine ancienne
    Le taoïsme évoque souvent 72 arts de transformation, maîtrisés par certains immortels ou sages, comme Sun Wukong, le roi des singes dans le roman classique La Pérégrination vers l’Ouest.
    Ces 72 arts incluent la métamorphose, le contrôle des éléments, la manipulation des esprits, etc.
    Le chiffre 72 y symbolise l’atteinte d’un haut degré d’accomplissement spirituel par la maîtrise de la voie (Tao).
    Cosmologie et astronomie sacrée (nombre précessionnel)
    En astronomie ancienne, il faut 72 ans pour que l’axe de la Terre précesse d’un degré sur l’écliptique.
    Cela fonde les cycles zodiacaux, les Ères (du Verseau, Poissons, Bélier, etc.), et les calendriers cosmiques des civilisations comme :
    les Maya,
    les Babyloniens,
    les Druides,
    les Égyptiens.
    Sens universel du nombre 72
    Le 72 est un archétype de transition, d'équilibre et d'accomplissement cosmique. On le retrouve :
    comme nombre d'intermédiaires (anges, démons, sages, disciplines),
    comme symbole du passage entre le divin et l’humain, entre l’ordre et le chaos,
    dans des cycles d’évolution spirituelle, souvent associés à des niveaux d’initiation ou d’élévation.
    Il représente donc :
    une clé de connaissance multidimensionnelle,
    la pluralité des voies de l’être, et l’idée qu’à travers la division apparente (72), l’unité profonde (1) peut être retrouvée.
    (source Le Secret des Druides) 

  • PROMENADE DES JARDINS A MELIN

    Ce mercredi à 19h15, départ de la saison de la promenade des jardins. Rendez-vous à la Ferme d'Awans, rue du Sart, 48 à Mélin 

  • JORDAN JALLET REPREND LA DIRECTION DU COMITE DES FÊTES DE JAUCHE

    Après 5 années à la présidence de ce merveilleux comité, la retraite à sonné pour Cathokilomat Bubo. C'est Jordan Jallet qui reprend la présidence du Comité des fêtes de Jauche, accompagné d'une équipe au top (anciens et nouveaux). Je le laisserai présenter son équipe dans les prochains jours bien qu'ils soient déjà tous occupés à préparer les différentes festivités à venir! Je souhaite à Jordan et son équipe, plein de succès, ils ont toute ma confiance pour la suite. Encore merci à vous qui m'avez soutenue durant ces 5 années. Merci à cette équipe de feu qui a toujours été là avec moi , Marie, Ronald, Alain's, Léo, Claude, Laeti, Jordan, Aldec, Brandon et tous les autres... sans oublier mon Namoureux, Mathis et Ilona 
    On se voit en août  ou avant et comme je terminais toujours "Vive la vie, vive la fête"

  • LA BOÎTE JAUNE A BEAUVECHAIN

    Connaissez-vous la boite jaune ? 
    Cette boite, à conserver dans la porte de votre frigo, doit contenir toutes les informations médicales à votre sujet qui pourraient être utiles aux services de secours 
    Que vous viviez seul(e) ou que les membres de votre famille ne connaissent pas toutes ces données, la boite jaune peut être d'une aide précieuse 
    Demandez la vôtre en contactant le Plan de cohésion sociale par mail  0 pcs@beauvechain.be ou par téléphone 010/86.83.24

  • LE VIN DU DIABLE

  • LE SECRET DES DRUIDES

    L'Abbé Julio (de son vrai nom Julien-Ernest Houssay, 1844-1912) est une figure marquante et singulière de la spiritualité française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Prêtre défroqué, guérisseur mystique, ésotériste chrétien et écrivain prolifique, il incarne un catholicisme ésotérique et populaire en rupture avec l'institution ecclésiastique romaine.
    Né dans une époque de bouleversements religieux, politiques et sociaux (Révolution de 1848, chute du Second Empire, IIIe République, laïcisation de l’État), l’abbé Julio se forme dans le giron de l’Église catholique mais s’en écarte progressivement.
    Ordination : 1867
    Séparation de Rome : vers la fin du XIXe siècle, en désaccord avec l'autorité papale et attiré par des courants plus autonomes comme le gallicanisme.
    Il rejoint l’Église néo-gallicane, une Église indépendante née dans le sillage des courants libéraux catholiques, contestant la centralisation de Rome, mais gardant une liturgie de type catholique.
    Œuvre et spiritualité
    L’abbé Julio est l’auteur d’une œuvre impressionnante, principalement composée de prières, rituels, bénédictions, exorcismes et catéchismes spirituels. Ses écrits ont une visée thérapeutique et protectrice.
    Principaux ouvrages :
    Le Livre des Grands Exorcismes est un recueil de prières puissantes et anciennes utilisées pour chasser les esprits malins, briser les maléfices, nettoyer les lieux hantés et protéger les personnes contre les forces obscures. Il s’agit d’un ouvrage central dans l’œuvre de l’abbé Julio, qui s’adresse à ceux qui cherchent une forme de protection spirituelle active, enracinée dans la tradition chrétienne mais ouverte à une forme de mysticisme opératif.
    Contrairement aux exorcismes officiels de l'Église catholique romaine (comme le Rituale Romanum), les textes de l’abbé Julio sont accessibles aux laïcs, c’est-à-dire que toute personne croyante, dotée de foi et de respect, peut s’en servir pour sa propre protection ou celle de ses proches.
    Ce livre comprend :
    des prières d’exorcisme général, souvent adressées à Dieu, à Jésus-Christ, à Marie ou aux saints,
    des formules contre le démon, parfois longues et solennelles, parfois brèves et incisives,
    des prières pour purifier les maisons ou les objets infestés,
    des psaumes exorcistiques (comme le Psaume 91 ou 68, fréquemment utilisés),
    des litanies de délivrance,
    des conjurations contre les influences maléfiques (sorts, envoûtements, malédictions),
    des rituels de bénédiction d’eau, de sel, d’huile, d’encens, servant à renforcer l’action des prières.
    L’abbé Julio y souligne souvent que la foi sincère, la pureté d’intention, et le nom de Jésus-Christ sont les principales armes contre le mal. Il insiste aussi sur l’importance de vivre dans la prière, de jeûner si possible, et de ne jamais se livrer à la haine ou à la vengeance, car ce sont des portes d’entrée pour le mal.
    Thèmes centraux du livre
    La lutte contre les ténèbres : Le texte évoque la présence du mal dans le monde, non comme une figure mythique, mais comme une réalité spirituelle pouvant influencer les êtres humains.
    Le pouvoir du Verbe : La parole sacrée (prière, invocation) est considérée comme un outil réel de transformation et de purification.
    Le rôle des entités célestes : Les anges, saints, archanges (notamment saint Michel), la Vierge Marie et Jésus sont fréquemment invoqués pour leur puissance protectrice.
    La purification des lieux et des objets : Le livre donne des rituels pour chasser les entités d’un lieu ou pour bénir un objet "chargé".
    Encore largement utilisé aujourd’hui par des praticiens de spiritualité chrétienne, des guérisseurs, des "cureurs" ou "coupeurs de feu", ce livre est souvent considéré comme une alternative au rituel officiel d’exorcisme, plus accessible, mais tout aussi empreint de ferveur. Il est vu comme un outil de libération spirituelle.
    Certains en font une lecture de prière régulière pour entretenir une protection permanente, d’autres l’utilisent en cas de troubles spécifiques : cauchemars récurrents, oppression inexpliquée, malchance persistante, ambiance pesante dans un lieu, etc.
    "Le Livre des Prières" (aussi appelé "Livre des Grandes Prières")
    "Les Grands Secrets Admirables"
    "Rituels de Prières pour les Malades, les Morts, la Protection..."
    "La Science secrète, pratique de la haute magie" (attribué parfois de manière incertaine)
    Ces livres sont utilisés par des milliers de personnes, croyants ou non, pour des pratiques de guérison, de bénédictions, de protection spirituelle et même d’exorcisme.
    Esotérisme chrétien et occultisme
    L’abbé Julio est un ésotériste chrétien, c’est-à-dire qu’il inscrit ses pratiques dans le cadre du symbolisme chrétien tout en y intégrant des éléments de magie, de théurgie, de mystique et de traditions anciennes.
    Influences :
    Kabbale chrétienne
    Magie opérative chrétienne (magie des saints, des anges, des psaumes)
    Mystique médiévale
    Hermétisme et symbolisme biblique
    Il est ésotériste mais non spirite : il rejette la communication directe avec les morts, à la différence d'autres occultistes de son époque (comme Allan Kardec).
    Pratique spirituelle et populaire
    L’abbé Julio a été surtout un prêtre du peuple, un guérisseur spirituel à qui l’on écrivait pour recevoir prières et conseils. Il pratiquait une magie blanche chrétienne, basée sur :
    les prières de guérison
    les talismans consacrés
    les neuvaines
    les exorcismes de lieux et de personnes
    la conjuration des maladies
    les invocations angéliques
    Exemple : il propose des prières spécifiques pour des maladies comme la fièvre, les douleurs, les oppressions spirituelles, mais aussi contre les maléfices, les ennemis, etc.
    Postérité et influence
    Ses livres sont encore largement diffusés, notamment dans les milieux catholiques marginaux, ésotériques, guérisseurs, coupeurs de feu, etc.
    Il est parfois considéré comme un saint populaire non reconnu.
    Il a influencé une spiritualité alternative entre foi chrétienne, magie et protection.
    Distinction avec autres courants
    L’abbé Julio n’est pas un occultiste au sens strict, comme Papus ou Eliphas Lévi, mais un mystique praticien. Il ne développe pas de système théorique de la magie, mais une pratique pragmatique enracinée dans la foi chrétienne.
    (source Le Secret des Druides)